Le Contrôle Ultra-Rapide par STËF-FLAM'

L’hiver, votre poêle ou votre chaudière tourne à plein régime. Mais chauffe-t-il vraiment comme il devrait ? Et surtout… est-ce que tout fonctionne en sécurité ?
Chez STËF-FLAM', certifié Qualibois, avec des années d’expérience en ramonage et maintenance, on vous partage notre méthode :
5 vérifications simples, à faire soi-même en 5 minutes.
Si un point choque, vous saurez exactement quoi faire.

Étape 1 : Vérifiez votre bois : le test qui ne trompe pas

Le problème ? Si votre bois n'est pas assez sec, il encrasse votre cheminée, et la moitié de votre énergie est perdue en vapeur d'eau. C'est l'erreur n°1.

Le Test du Clic (gratuit) : Tapez deux bûches l'une contre l'autre.

Si vous entendez un son clair et aigu ("CLIC !"), c'est parfait, le bois est prêt.
Si le son est sourd et grave ("TOC..."), votre bois est trop humide.

L'Outil du Pro : Pour être certain, utilisez un testeur d'humidité. Le taux ne doit jamais dépasser 20%. Si c'est le cas, vous risquez un dépôt excessif de bistre.

Étape 2 : Vos joints de porte sont-ils H.S. ? (Le test facile)

Le problème ? Des joints usés, c'est de l'air qui s'échappe, mais surtout de l'air non contrôlé qui entre dans votre foyer. Cela déséquilibre la combustion, crée un "effet de forge" dans le poêle et vous fait surconsommer du bois pour rien.

Le Test de la Feuille de Papier :

1. Coincez une feuille de papier entre le joint et la porte de votre appareil.

2. Fermez.

3. Essayez de retirer la feuille. Si elle glisse toute seule, le joint est mort.
   

➡️ C'est le moment d'appeler : Vos joints sont à changer ? Notre service de maintenance STËF-FLAM' s'en occupe pour retrouver une étanchéité parfaite.

Étape 3 : Observez la flamme et la fumée — elles vous indiquent ce qui se passe

La combustion, ça se lit. Votre poêle vous parle en permanence : la flamme et la fumée sont de véritables indicateurs de réglage et de qualité du combustible.

➡️ La flamme : votre premier signal d’alerte
Une bonne flamme doit être jaune, vive et dynamique. Elle doit “danser” et non végéter.

• Si elle est molle, trop orangée, ou si elle provoque de la fumée à l’intérieur, c’est qu’il y a un souci :

  • manque d’arrivée d’air,

  • tirage insuffisant,

  • ou bois de mauvaise qualité (trop humide, mal stocké).

Dans tous les cas, ce type de flamme indique une combustion incomplète… et donc un rendement en baisse.

➡️ La fumée extérieure : le miroir de votre combustion
À l’extérieur, une fumée correcte est blanche, légère, presque transparente : c’est principalement de la vapeur d’eau.

• Si la fumée devient épaisse, grise ou noire, vous brûlez mal.

  • Vous polluez davantage,

  • Vous gaspillez du combustible,

  • Et surtout, vous encrassez très rapidement votre conduit, ce qui augmente les risques d’incendie de cheminée et réduit la performance globale de l’appareil.

Observer ces deux éléments quelques secondes suffit souvent à repérer un mauvais réglage… et à éviter bien des problèmes.

Étape 4 : Vérifiez vos alarmes et vos aérations — votre sécurité en dépend

Certaines anomalies sont invisibles… mais elles peuvent être dramatiques. Cette étape est simple, rapide et pourtant essentielle.

Détecteur de monoxyde de carbone (CO)

En France, le détecteur de CO n’est pas obligatoire, contrairement au détecteur de fumée (DAAF).
Mais dans une maison équipée d’un poêle à bois ou à granulés, c’est clairement indispensable.
Le monoxyde de carbone est inodore, incolore et mortel. Une mauvaise combustion, un conduit bouché ou un manque d’air suffisent à provoquer une intoxication.

Conseils :

• Placez-le idéalement dans la même pièce que votre appareil.

• Testez-le chaque mois.

• Changez les piles dès le moindre doute.

• Remplacez l’appareil tous les 5 à 7 ans (selon fabricant).

  Aérations et arrivée d’air : absolument vitales

Les normes (DTU 24.1, DTU 24.2, NF EN 15287-1) imposent une alimentation en air adaptée et non obstruée.

À vérifier :

• Les grilles d’aération permanentes ne doivent jamais être bouchées.

• L’arrivée d’air du poêle (interne ou externe) doit être libre, propre et entièrement dégagée.

• Aucun carton, meuble, tas de bois ou objet posé devant.

Pourquoi ?

• Un manque d’air = mauvaise combustion → suie, goudron, encrassement, risque de refoulement.

• Et surtout : risque accru de monoxyde de carbone.

Étape 5 : Votre vitre noircit vite ? Voici ce que ça signifie (bois & granulés)

Une vitre qui noircit rapidement n’est pas un danger immédiat, mais ce n’est pas normal non plus.
C’est un indice clair d’un manque d’air ou d’une combustion trop froide.

Pour un poêle à bois : le diagnostic est simple

Un noircissement rapide peut indiquer :

• bois humide,

• arrivée d’air trop fermée,

• tirage insuffisant,

• combustion lente ou “molle”.

➡️ Dans 90 % des cas, ouvrir davantage l’air et utiliser du bois sec règle le problème.

Conclusion : On s’occupe du reste !

Vous avez fait votre mini-bilan ?
Si un point vous semble anormal, on prend le relais :

✔ Ramonage haut de gamme

Ramonage électro-rotatif : plus efficace, plus propre, et recommandé pour un conduit parfaitement sécurisé.

✔ Dépannage & Maintenance poêles bois / granulés

Certifiés Qualibois et agréés sur plus de 30 marques.

✔ Conseils personnalisés sur place

On vous montre les bons gestes pour garder un appareil propre et performant.

👉 Le petit plus : le thermomètre magnétique sur le conduit

Idéal pour un poêle à bois avec conduit simple paroi.

Codes couleurs : Blanc / Noir / Rouge

• Blanc = Zone froide : < 120 °C→ combustion trop froide, vitre qui noircit

• Noir = Zone idéale : 120–250 °C→ zone parfaite : vitre propre, rendement optimal

• Rouge = Zone trop chaude : > 250–300 °C→ trop chaud : tirage trop fort, surconsommation

➡️ Vitre propre = aiguille dans le noir.